Vous avez déjà entendu vaguement ce qu’était la discipline positive mais vous ne savez pas exactement en quoi ça consiste?
Vous vous demandez qui l’utilise en quoi elle consiste et comment l’utiliser?
Parents, professeurs, enseignants, tout le monde peut enseigner la discipline positive aux enfants.
Mais comment?
Petite introduction :
Jane Nelsen, alors Psychologue Clinicienne a amené cette pédagogie active.
Tout d’abord à San Francisco, puis, New York dans des écoles. Elle a participé à la mise en place d’aides psychosociales puis à l’installation de la discipline positive.
Selon elle : « un enfant fait mieux lorsqu’il se sent mieux ».
Cette discipline existe depuis une trentaine d’année.
Mais alors, on peut se demander ce que cela veut réellement dire ? Quel est son but, ses objectifs ?
En quoi cette discipline a-t-elle un impact bénéfique sur les enfants ?
Peut on aussi bien utiliser cette discipline à l’école qu’au sein de la famille.
A la racine du mot, que signifie : LA DISCIPLINE POSITIVE ?
« Discipline » : Cela provient du latin et signifie celui qui suit un personnage vénéré ou une vérité. La discipline a pour but d’enseigner et non de soumettre à une autorité. C’est en fait, suivre un modèle.
« Positive » : «Saisir les erreurs, les difficultés en classe ou dans la vie de tous les jours pour en faire des opportunités d’apprentissage ».
Cette discipline est centrée sur la coopération et de rendre acteur l’enfant dans les apprentissages.
C’est une pédagogie par l’encouragement. Comme dirait Jane Nelsen : « un enfant réussit mieux lorsqu’il se sent mieux ».
En Chine par exemple, l’autorité est verticale, tandis qu’en Finlande le modèle est plus coopératif.
C’est un vrai changement de regard car avant les femmes étaient plutôt soumises à leur mari, les paysans soumis à leur seigneurs ; ont fonctionnait donc sur une système d’autorité verticale.
Nos enfants grandissent, et internent des modèles plus horizontaux : même dignité, même valeur…
Les enfants sont dans la négociation, on leur offre le droit de donner leur avis, de les rendre actifs dans la société française.
Ils grandissent dans un monde ou l’information est plus accessible (internet, médias…).Avant, il fallait demander aux adultes pour savoir.
Alors on peut se demander comment peut-on leur faire respecter les règles et en même temps rester sur leurs canaux à eux, qui ont un mode de fonctionnement plus horizontal ?
Comment garder un certain contrôle tout en maintenant un cadre bienveillant et encourageant.
Selon Jane Nelsen, il y a 5 choses qui définissent la Discipline Positive :
- Aider les enfants à faire partie d’un groupe, c’est-à-dire les aider à développer un sentiment d’appartenance et de contribution afin d’être connecté.
- La base solide de cette discipline positive et la notion d’encouragement et de respect mutuel (faire preuve d’empathie et de fermeté en même temps)
- Le but de cette discipline est de perdurer chez l’enfant.
Ainsi les enfants vont apprendre, réfléchir et penser par eux-mêmes dans le but de leur permettre de pouvoir s’épanouir dans leur vie de tous les jours et future.
- Cette discipline va enseigner à l’enfant : Une ouverture d’esprit, le sens de l effort, du partage, du respect de l’autonomie, de la responsabilité et de la coopération…Une certaine confiance en soi, de la curiosité, une certaine sensibilité aux autres, au monde, de l’empathie, résoudre des problèmes, Oser, Accepter l’échec
Une capacité d’adaptation, savoir écouter, savoir faire de la place à l’autre….En d’autres termes, cette discipline enseigne des compétences sociales essentielles pour la vie de l’enfant afin qu’il apprenne à être bien au sein d’un groupe.
- Cette discipline permet aux enfants de découvrir ce dont ils sont capables. Ainsi cela participe fortement à ce qu’ils deviennent autonomes, responsable avec une bonne estime d’eux-mêmes.
Alfred Adler :
Psychiatre autrichien des années de Freud et fait partie des mêmes cercles psychanalytiques.
A fait beaucoup de choses dans le travail des écoles, dans les milieux défavorisés et les compétences psychosociales.
Un des plus contemporains, c’est lui le père de la psychologie sociale.
A beaucoup écrit mais sa pensée est un peu dense.
Principes chez Adler :
- Sentiment d’appartenance et sentiment d’importance.
Ces deux besoins sont essentiels à ses yeux : Pour lui, quand on a ce sentiment d’appartenance, qu’ on est important dans le cercle, on est capable d »investir son énergie dans le bien commun : être en lien, s’épanouir, se développer…
Un enfant qui a un comportement inapproprié est un enfant en difficulté : Jen Nelson
Si un enfant a un comportement inapproprié en classe cela veut dire qu’il ne trouve pas sa place.
Selon Jen : Si on arrive a trouver un cadre pour eux, contribuer un espace ou il peut développer ses appartenances, comment donner le sens de l’école aux enfants. Peut-être recentrer pour développer le sentiment d’appartenance dans l’école ?
- Egalite sociale et respect mutuel : il y a un respect mutuel partage
- Fermeté et bienveillance on peut faire les deux en même temps (respect de l’autre et respect des règles)
- Apprentissage expérientiel
- L’être humain est un être social
- Besoins essentiels
- Notion d encouragement
- Tout comportement a une intention
MÉTHODE DE LA LOGIQUE PIQUÉE :
Explication de cette méthode avec un cas concret :
Une petite fille de 4 ans vient d’avoir un petit frère. Ses parents reviennent de la maternité avec lui.Il faut qu’elle ne fasse pas trop de bruit pour ne pas le réveiller.
1:Expérience L’expérience de la petite fille va être: ce bébé donne beaucoup d’attention auprès de mes parents, mais plus auprès de moi.C’est le centre d’attention.
2:perception… Ou est ma place ?
3croyance Pourquoi je dois attendre, je perçois, je développe des croyances : pas si importante dans ma famille, on m aime moins.
4…Comportement induits et décisions :
Comportement : Je vais faire encore plus de bruits pour que l’on m’apporte de l’attention, qu’on ne m’oublie pas et que l’on s’occupe de moi. Elle investit beaucoup d’énergie pour trouver sa place.
Décision : Donner donc de la maîtrise et de l’attention, travailler sur la place de la petite fille : pour plus qu’elle investisse son énergie pour chercher sa place ?
Passer du temps rien qu’un parent et elle.
Pour appliquer la discipline positive, il y a quelques règles, comportements et façons de faire à adopter lorsque l’on désire l’enseigner :
RÈGLES COMPORTEMENTS ET FAÇON DE FAIRE A ADOPTER POUR APPLIQUER LA DISCIPLINE POSITIVE :
Les voici :
- On est le modèle de l’enfant alors il faut montrer l’exemple en adoptant le modèle de la compétence spécifique que l’ on veut apprendre à l’enfant.
- Ensuite, il faut fixer des étapes dans l’apprentissage. Ceci permet à l’enfant de savoir ce qu’on attend de lui, ainsi il pourra diriger ses efforts dans la bonne direction.
- Il est important d’écouter les ressentis de l’enfant afin de le comprendre, l’encourager et le guider.
- Un cadre bien posé en coopération avec l’enfant s’avère nécessaire.
Posez les lignes de conduites, les responsabilités ainsi que les rituels ensemble.
Par exemple :
-« De quoi a-t-on besoin pour… ? »
-Le partage des responsabilités va contribuer au développement de l’appartenance à un groupe de l’enfant ainsi qu’a son importance dans la contribution du projet demandé.
En effet, selon Adler (psychiatre autrichien du début du 20ème siècle), le sentiment d’appartenance et d’importance sont deux besoins essentiels de l’être humain. Chaque être social souhaite « appartenir » et trouver sa place dans un groupe en contribuant à son bon fonctionnement. Pour Adler, l’homme se construit par et dans le lien à l’autre.
-Mettre en place des rituels en collaboration pour gagner en autonomie, responsabilité et efficacité.
- de curiosité sans jugement, rechercher des informations pour comprendre sans forcement résoudre
- Recherche de solutions individuelles ou collective »Qu’est-ce qui pourrait t’aider/nous aider à… ? ».
- La gestion de la frustration :
- 1. Le temps de pause, pour soi mais aussi pour les enfants à leur enseigner.
- 2. L’espace temps de pause
- 3. La validation et l’expression des émotions
- 4. L’autorégulation ;
- 5 .Les « « R » de la réparation : reconnaître sa part de responsabilité, réconcilier, résoudre
- 6 .La justice réparatrice
- 7. Savoir distinguer l’encouragement du compliment
1. Le temps de pause comme moyen de gestion de la frustration :
Jen Nelson utilise le modèle de SIEGEL
Elle utilise la main comme modèle du cerveau, si on ouvre la main on a le tronc cérébral l(réponse automatique du cerveau : respiration, battement du cœur)
Cortex préfrontal : planification, gestion des émotions, conscience de soi et des autres.
Quand on est hors de soi : c »est physiologique, c est comme un couvercle qui saute :
Il est important alors de savoir ce qui se passe dans le cerveau et de l’expliquer aux enfants
Le Temps de pause va servir à reconnecter nos émotions avec la capacité à les gérer :
Faut que l enfant se sente mieux pour être mieux (L’idée est de faire en sorte de reconnecter le temps réactionnel et le temps relationnel).
2. Créer un espace temps de pause : exemple de Finn le lapin
Choisir une chaise et laisser les enfants la customiser. Cette chaise restera à l’endroit choisit pour ce temps de pause. . Finn le lapin est posé à coté de la petite chaise
Décider ensemble de ce que vous faites pendant ce temps de pause. Expliquer l’utilité de s’asseoir sur cette chaise (le cerveau s ouvre et se ferme).
Donne un choix, (avec respect et fermeté) : » est ce que tu as besoin d aller sur la chaise ou tu es prêt a rester assis pendant le temps de regroupement » ?
3. La validation et l’expression des émotions
Savoir se faire du bien en reconnaissant ses émotions, les partager, savoir les reconnaître, les nommer, les exprimer et apprendre à les gérer
4. Exercices d’autorégulation
Reconnecter l’hémisphère droit avec le gauche pour retrouver son calme : ramener la connexion du kinesthésique au relationnel
Faire des exercices de respiration
Mettre la tête entre les bras mais pas assez suffisant
Sophrologie avec des bulle de méditation pour les ados par exemple
LA MÉTHODE :
- Comprendre ce qui se passe dans le cerveau
- Exercices d’autorégulation
Choisir ensemble un temps de pause petite chaise, table ressource, un poster de montagne par exemple (définir ensemble le temps de pause pour impliquer les enfants afin qu’ils respectent les règles et ce temps de pause)
On peut mettre en temps de pause un tableau représentant diverses émotions :joie/tristesse/colère et peur ou l’enfant pourra l’utiliser pour l’aider à s’exprimer, faire sortir et identifier ses émotions.
- Les outils de suivi, des trois R
- Exprimer ses émotions
Créer un livre avec les enfants qui représente différents visages avec des émotions et leurs contraires : la joie/la tristesse apaisé/en colère
Cela va enrichir le vocabulaire de l’enfant sur ses sentiments et pourra ainsi plus mettre des mots sur ses sentiments.
Plus les ressentis vont être identifié, plus on va pouvoir les gérer et puis on va pouvoir trouver le besoin.
Pendant le temps de parole : parler par exemple sur un sujet : « quand est ce qu’on est en colère », travailler dessus, ou des situations ou l’on est énervé, qu’est ce qui est énervant ?
Plusieurs situations ou l’on peut être en colère
Si il est très frustré : empathie réflective : je vois combien tu es frustre et en colère, tu aurai aimé que ta tour ne tombe pas.
« Ca m énerve quand on prend mes affaires et j aimerai bien qu’ on me demande la permission… »
Demander ses attentes, car nous n’avons pas les même attentes.
5. Les trois « R » de la réparation :
- Reconnaitre sa responsabilité : « oups j’ai fait une erreur »
- Réconcilier : « excuse-moi »
- Résoudre : trouver une solution ensemble : « qu’est ce que je peux faire pour ne plus recommencer ? »
Si il ne veut pas reconnaître on va être modèle de reconnaître la notre (notre responsabilité)
EXEMPLE :
« Hier j’ai crie, j’ai perdu mon calme »
L’enfant peut dire : »Mais c est normal, je n’ai pas été sage ».La maîtresse : « Mais non, j’aurai aimé ne pas te crier dessus et j ai besoin de ton aide pour faire différemment. Es-tu d’accord ? »
Pour les professeurs des écoles et enseignantes, vous êtes souvent confrontées à ce genre de situations :
- Rapporter
- « T es pas mon ami »
- Conflits entre eux
- Exclusion
- Agressivité physique
- Agressivité verbale et physique
- Négociation
- Résistance ouverte : non (conteste toutes règles, le non tout est !)
- Relations avec les parents
Comment instaurer avec eux la juste distance comment coopérer avec eux et en même temps travailler avec eux correctement
- Enfants qui se sous estiment ou l’inverse
- Échec
IL FAUT ALORS TOUJOURS SE POSER LA QUESTION : QUEL EST LE BESOIN DERRIÈRE LE COMPORTEMENT DE L ENFANT ?
Il y a un rail scolaire et un rail psychosociale : ont veut que les enfants sachent vivre ensemble
Il ne s agit pas de rajouter un programme psychosociale mais comment dans le programme quotidien scolaire, intégrer les compétences psychosociales au cheminement de l’enseignement scolaire ?
Comment je le glisse dans tout ce que vous faites dans votre classe ?
Biologiquement c’est au niveau du Cortex préfrontal que nous avons des neurones miroirs : neurones souches de l’empathie. Grâce à eux, on arrive à faire naturellement ce que l’on observe
Quand on regarde faire et quand on le fait soi-même se sont les même neurones qui travaillent.
EXEMPLES ET CAS CONCRETS :
- J’aimerai que les élèves de ma classe fassent moins de bruits :
En effet, certaines connaissances, il faut les modéliser pour certains enfants car on ne communique pas toujours ce que l’on attend d’eux.
Une étude en Californie a été faite sur 3000 adolescents en leur demandant de hiérarchiser ce qui est important pour eux :
Il y avait le choix entre : Etre équilibré, être populaire, les amis, la famille…
Ils ont répondu pour la plupart d’entre-deux : être populaire, faire partie d’un groupe d’appartenance.
Les adultes ont répondu : Que leurs enfants soient équilibrés.
Et on a demandé aux enfants ce qu’ils pensaient ce que les adultes avaient répondu : Les enfants croyaient que les adultes avaient répondu que les enfants aient avoir de bonnes notes.
Les attentes n’étaient pas du tout les même que ce que pensaient les enfants, cela met bien en évidence qu’il faut à chaque fois clarifier les choses, en posant des questions sur les attentes de chacun, reformuler pour que chacun soit connecté et soit sur la même longueur d’onde.
Si l’on reprend notre exemple sur le bruit dans une salle de classe et l’on connecte sur le scolaire :
On peut se poser les questions suivantes :
- Peut être que le niveau sonore n est pas le même pour parents et les enfants ?
- Travailler sur le niveau sonore, quelle est la signification pour eux ?
- Dans cet espace de la classe : quel est le niveau sonore qui est ok?, réconciliation des attentes, dire ce que l on attend d eux, et redéfinir ce qu’est la norme.
Exemples de méthodes pour entraîner les enfants à la discipline positive :
- Le ton avec lequel on va donner une injonction fait en sorte qu’on capte mieux
« La façon dont on fait des choses a souvent plus d’importances de ce que l on fait » : Jen Nelson
- « Merci »marque le stop à la fin d’une discussion ou d’une négociation.
Exemple : un enfant se balance sur sa chaise, l’institutrice lui demande la raison pour laquelle il se balance, et lui demande s’il sait ce qu’il va se passer s’il continue à se balancer.
L’enfant répond aux interrogations, s’arrête de se balancer mais continue à discuter sur la raison pour laquelle il se balançait. La maitresse lui répond qu’elle a bien compris mais que maintenant il est temps d’avancer sur la leçon et finit par un « merci » :c’est clair, respectueux et poli mais marque de la fermeté pour appuyer que le sujet est clos.
- S’entrainer a une routine, une consigne : prendre le temps de s’ entraîner en faisant un jeu, cette notion d’entrainement est importante.
On ne naît pas responsable, on l apprend, se sont des apprentissages : « Take time for training »
- S’entrainer aux compliments, dire ce qu’on aime ou non, trouver des solutions,
Utiliser le « Bâton de parole » :
Ce bâton est souvent utilisé dans les écoles Montessori.
Pendant les temps de regroupement, un bâton est passé de main en main dans les mains de l’enfant dans un ordre précis. Il permet ainsi de permettre à chaque enfant de pouvoir s’exprimer et avoir la parole. L’enfant se sent alors connecté et appartenir à un groupe ou tout le monde à son attention pendant quelques minutes. Attrait d’appartenance et d’attribution : j ai ma place !
Pour certains enfants qui ne prennent jamais la parole, même avec le bâton de parole, soyez patient, sans forcer l’enfant, un jour viendra ou un jour il aura envie de se lancer et de prendre la parole !
Instaurer ce rituel, paye, je vous l’assure !
« J n’ose pas dire devant les autres que je n’sais pas faire, comment on se fait des amis » exemple de mots et paroles d’enfants lors de la prise du bâton de parole.
- Mettre des mots sur ses émotions, faire une liste de verbe qui exprime une émotion, donner, préciser ses ressentis
- Offrir des temps en classe pour se faire des compliments : Cela peu porter au début sur sa tenue vestimentaire, puis approfondir en faisant des compliments sur des choses sur soi, puis chercher à savoir qu’est ce qui nous fait plaisir ?…, quand on ne reçoit jamais de « merci », comment on se sent ?
- J’aimerai être remercié car j’ai par exemple ramassé tous les feutres par terre…
- Le jeu des bulles :
Demandez aux enfants de se mettre deux par deux. Puis un enfant va s’approcher de l’autre pour lui demander s’il veut bien jouer avec lui.
L’autre enfant va lui dire à un moment donner jusqu’ou l’autre enfant peut s’approcher de lui pour qu’il ne dépasse pas sa bulle. Il doit lui demander et respecter la bonne distance de l’autre enfant pour lui demander de jouer ?
On n a pas tous les même distances, c’est pourquoi cet exercice va permettre de prendre conscience à certains enfants que tout le monde n’a pas la même bulle et il faut la respecter sinon ça n’est pas agréable.
- Travail de bulles de sophrologie : deux minutes, où l’on change d’espace, on respire et on se centre dans un autre cadre, une autre bulle. Cela peut aider les enfants a rentrer plus facilement dans le cadre de l’école en les apaisant et leur donnant le temps d’y rentrer progressivement par ce mode de respiration et de recentration sur soi-même.
- Les 5 « R » des rituels
- Révision des attentes quel est notre rituel pour…
- Recul/réflexion comment se passe…
- Responsabilité comment peux tu contribuer pour…
- Résultat comment se sera quand on aura réussi…
- Répétition l’entrainement nous aiderait il à…
Quand c est le moment de ranger : comment faire pour que ça s’passe bien ?
Utiliser des rituels :
- Sonner une cloche
- Raconter une histoire sur le rangement, par exemple : « Artur le lion », quand il met ses yeux , il a des pouvoirs magiques : il voit tout ce qui est caché :sous les tables…
- Quand on range on met ses yeux comme Artur le lion
- Une fois que les enfants ont ramassé on va s’asseoir sur le banc
But :
Développer l’autodiscipline
On suit une règle qu’on a construite ensemble avec l’adulte et de façon ludique
Pour les plus grands, afin que le rangement soit organisé et motivant, on peut attribuer une tache spécifique pour chaque enfant, que l’on change la semaine suivante.
Exemple de différentes responsabilités:
Chef de rang, fin de rang, inspecteur pour vérifier que tout le monde a fait son travail, un qui range les crayons.
Mais j’estime qu’il est important que chacun soit responsable de sa propre personne et se responsabilise en faisant en sorte que chacun doit ranger son travail, ses affaires.
- Travail de recherches de solutions
En ce centrant sur les solutions, on créé un esprit de coopération devenant une valeur centrale. L’enfant, l’élève devient acteur du changement.
L’enfant va apprendre alors l’autodiscipline, l’autonomie, le sens des responsabilités et s’exerce aussi à sa créativité dans un cadre respectueux.
Lorsque nous rentrons dans la dynamique de la recherche d’une solution, il faut alors poser les questions : » comment faire », « qu’est ce qui va nous aider à… ».
- Il va falloir réfléchir sur les solutions possibles ensemble : enfant/élève et l’adulte/le parent.
- Chaque solutions doit être logique, respectueuse, raisonnable et aidante (permet à l’enfant d’apprendre)
- Lors d’un tour de parole, les enfants/élèves qui n’ont pas d’idées passent leur tour. Une liste de suggestions et d’idées est alors écrite : » Qu’est-ce qui pourrait t’aider ?/nous aider à…
- Si un enfant propose une solution qui ressemble plutôt à une punition (exemple : faire « payer » l’enfant pour son comportement inapproprié) demandez lui : » en quoi cette solution va-t-elle aider cet enfant ? »ou »Cette suggestion est-elle blessante ou aidante ? » »Peux- tu reformuler ta suggestion pour qu’elle soit aidante ? ».
- Laisser l’enfant qui a demandé de l’aide ou qui se trouve en difficulté choisir la ou les solutions qu’il estime les plus aidantes.
- Un consensus doit être atteint si la solution implique plusieurs enfants/élèves.
- Se fixer un temps donné pour essayer la solution et faire le suivi. Si la solution choisie ne marche pas si bien que ca, reprendre une recherche de solutions.
- Ce processus de recherches de solutions dure sur un laps de temps.
- Utiliser la question : c est un outil de coopération : au lieu de pourquoi tu fais ça, plutôt : qu’est ce que tu es en train de faire
Exemple : Si l’enfant a un Besoin de maîtrise :
Exemple : Dire « Ramasse cet objet ! » n’est pas adapté
Dire plutôt : « Est-ce que tu le ramasse tout d’suite ou tu le ramasse une fois que ta finit ce que tu as a faire ? »
Utiliser le bon outil qui répond au besoin qui génère le comportement approprié.
Bien identifier le besoin !!